dimanche 24 avril 2011

Le blues des buildings

un (voilà les notes que je prends quand je suis dans un meeting très très sérieux dans une banque très très sérieuse avec plein de gens qui se prennent très très au sérieux)

Un jour peut être je m'en irai
un papillon je deviendrai
qui bat des ailes pour s'échapper
des embuscades et des filets

Vol anguleux et intrépide
Aussi léger qu'il est rapide
Butinant au gré
Du caprice et de l'été

Aimant les fleurs
Au fil des couleurs
Des odeurs et du vent
Badinant allégrément

Papillon dans mon regard
Envole toi reviens plus tard
Je bats des paupières et entre mes cils
Je sens frémir tes ailes fragiles (graciles)

deux
(voilà ce qui se passe quand je travaille trop tard)

Dans une ville un peu triste
Toute en métal futuriste
Une fenêtre de ciel noir
A triomphé de mon cafard !

Les immeubles bien trop grands
Toujours trop gris et écrasants
Architecture des humains
Tours de babel, toujours en vain !

Rien n'a pu dissuader
Ces deux nuages éclairés
De se courser gais et hardis
Tels le chat et la souris !

Lueur d'espoir pour moi ce soir
Bien qu'il fût tard, bien qu'il fît noir
Et celui qui, levant les yeux
A aperçu dans les cieux
Deux nuages jouant en cachette
Là, juste là, au dessus de nos têtes!

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