mardi 22 janvier 2013

mardi midi

Je suis d'humeur fleurie. Je ne veux pas travailler. Je ne veux pas faire la compta et envermer ces petits chiffres dans des petites cages, alors qu'ils ont envie d'être tout fous et out of the box. Je veux imaginer un monde meilleur. Je veux aller me promener sauf qu'il fait trop froid. Je veux des aventures extraordinaires et imaginaires, sur le rasoir du fil de la pensee sans qu'elle me coupe. Je veux prendre un thé avec mon meilleur ami qui comprend tout tout tout silences inclus et dépeindre les uns et les autres, ou parler de nos impressions d'art ou nos idées folles du moment ou des derniers bouquins étonnants, ou alors aller au cinéma et voir un bon film, me diluer dans un autre monde pour un moment, penser à des choses nouvelles qui me mènent à d'autres questions encore, je veux prendre des photos des arbres que je trouve jolis et qui me parlent, pour exactement les mêmes raisons, je veux que le vent vienne me chatouiller et qu'il me fasse tellement rigoler que c'est complètement invisible mais que je me sens joyeuse et invincible, je veux me promener diantre il faut vraiment qu'il fasse si froid et que mes baskets résistent si mal à l'eau, je veux pas travailler je veux pas ponctuer correctement, je veux écouter ma chanson préférée en boucle mais j'en suis déjà à la centième fois ce matin ce qui est fâcheux parce que bientôt je vais connaître les paroles par coeur et ca ne doit pas arriver sinon j'ai peur de moins l'aimer, je veux que la touche espace fonctionne correctement pour que je puisse penser à autre chose que backspace et tout retaper, je veux être toujours aussi légère que quand j'ai vu que tu m'as écrit, je veux trouver une facon de faire replay automatique sur youtube pour aussi penser à autre chose que alt tab et cliquer sur rejouer et me retaper l'intro, je veux ne pas utiliser tout le temps le mot retaper, c'est moche, je veux écrire ce que je veux, je veux que tu souries comme je souris maintenant parce que j'ai beau râler c'est super heureux quand même, je veux que ma soeur se grouille de m'apporter ma salade parce que j'ai trop faim, même si dans la salade ya tellement à mâcher et les trucs meilleurs sont toujours les plus gras aussi, mais on s'amuse bien quand on se fait nos quart d'heure verdure, je veux pas retournerà mes petits chiffre qui boulent pas mais je dois bien sinon elle va encore me disputer et me dire qu'ion ne peut vraiment pas me laisser deux minutes sans que je retourne dans les nuages, même s'il n'y a pas du tout de nuages aujourd'hui, alors bon, j'ai pas envie, mais j'y retourne quand même, au lieu de raconter des salades, des salamis, tiens tiens, j'ai faim, et c'était le post du mardi midi bon appétit.

dimanche 20 janvier 2013

Aube

Les deux chouettes se sont envolees, l'une apres l'autre. D'abord l'une, pour voir, et puis l'autre pour la suivre. Deux jolies chouettes aux longues plumes bleu nuit scintillantes d'etoiles.
Elles sentent le vent dans leur ailes, chaque belle plume.
C'est l'aube d'un nouveau jour je crois. 

vendredi 18 janvier 2013

Magicarpetologist


Magic carpets. How I love to fly and soar in the airs playfully and how it makes me giddy and dizzy with happiness. But how confusing when they get sticky, how painful and awkward for them when they cannot fly freely and cannot even take off. It takes a rare specialist to find out what the problem is. If you think it is difficult to find a magic carpet you can imagine how difficult it is to find a magic carpet specialist ?

Well this is the thing you don't find them. You cannot just phone and ask for an appointment. They find you. I think maybe a magic carpet in pain says a very special word that only magicarpetologists can hear. Usual rules you know. Keep your eyes out. Don't ask, they find you when opportunity reaches reality and the word reaches their ears.  I am repeating this because trusting their finding you is definately part of the process. Don't be impatient (and don't be greedy) under any circumstance even if there is no sight quite so heartbreaking as seeing a carpet in sufferance. Any way. So The magicarpetologist found me and I am grateful. I don't know what he said. I think I am still too young or maybe it is always so.  I nearly heard the words. (Nearly. nearly there.) Or maybe the words just don't exist (here, now, in this civilization, at all, who knows, did the magicarpetologist even know himself? etc. smiles) but I felt them. The direction they were drawing and that extra something there is no word for but gratefulness. Like a mindflower. Maybe it really was a flower he made in an other plane of the universe. Maybe each flower here in this world is a magicarpetologist´s oeuvre in another plane and wouldn't that be so cool but I must stay focused and get to the point. Just imagine though ? We were talking about the weather and somewhere or somewhen else a flower was blooming ?

So mind your words. Mind you don't tread on too many flowers coz magicarpetologists are busy enough as it is. And don't worry too much. Magic carpets, and flowers too, are tough. And never far. And their favorite game is hiding seek. Do look for them. They love that game so much. But don't expect to find them when you look for them. They are far too good at hiding. And they love it so much to hear the surprise and happiness and gladness in our hearts when they do find us. It gives them patience to hide a bit longer. And this is a secret: this is what gives them wings. 

Skyhobbes in a very big apple in an even bigger tree, in life and existence.