tag:blogger.com,1999:blog-90416950340806365932024-03-27T06:37:57.494+00:00SkyhobbesSkyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.comBlogger427125tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-8831830620186124552024-01-08T15:16:00.004+00:002024-01-13T17:52:09.749+00:00Tralala<p> Coucou</p><p>Un coup il est là</p><p>Un coup il est pas là</p><p>Mais quand il est pas là</p><p>Il est bientôt re là</p><p>Donc il est pas vraiment pas là</p><p>Et quand il est là</p><p>Il est vraiment vraiment tellement là</p><p>Quel bonheur </p><p>Le dragon qui chante </p><p><br /></p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-191000940848022332023-11-16T08:40:00.000+00:002023-11-16T08:40:12.922+00:00Escapade<p> En plein mois de novembre</p><p>La lumière m'a réveillée</p><p>J'ai dit viens on seche tout</p><p>On envoie valser la routine</p><p>On part à l'aventure</p><p>Allez viens soyons fous</p><p>On est sorti de Paris</p><p>On a oublié les devoirs</p><p>On a tout remis à plus tard</p><p>On a vu de drôles d'oiseaux</p><p>Dans un parc très bien léché</p><p>On a mangé un super goûter</p><p>On a joué au foot avec un pompon</p><p>On s'est perdu pour de faux</p><p>Dans les allées soignées</p><p>Et les contre allées aux mèches rebelles </p><p>Et je n'ai pas trouvé mon arbre</p><p>Mais on a bien rigolé</p><p>Puis par un nouveau chemin</p><p>Tout tranquillement</p><p>Heureux rechargés</p><p>On est rentré à la maison</p><p>On a fait les devoirs</p><p>On a rangé la chambre</p><p>Et juste avant de dormir</p><p>La routine est revenue</p><p>Toute timide certes</p><p>Mais le rose aux joues</p><p>Le sourire aux deux oreilles</p><p>Et une mèche rebelle</p><p>Couleur feuilles d'automne </p><p><br /></p><p><br /></p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-31607377727253243382023-10-29T17:32:00.000+00:002023-10-29T17:32:31.683+00:00F(I)=I<p> Un regard d'il y a plusieurs civilisations. Il voit depuis longtemps, maintenant et pour longtemps. L'intelligence incarnée mais sans jamais se compromettre, la fonction mathématique qui ne souffre aucune application numérique. L'ange jamais déchu. Intact.</p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-77527535165240835222023-10-07T15:48:00.006+00:002023-12-09T14:56:16.793+00:00Irréversibilité<p>Rêver en ciel</p><p>Rêves errances cieux</p><p>Révérence yeux*</p><p>Dans nos visages qui prennent tout le ciel</p><p>On voit l'aube rouge par transparence</p><p>Et des petits coins de bleu</p><p>Et nous volons</p><p>Et ton regard surtout, tendresse jamais finie</p><p>Irréversible amour</p><p>Pour guérir et saigner moins faut-il aimer davantage </p><p>Les nuages accélèrent</p><p>Plus, toujours plus, à une vitesse existentielle**</p><p>Bientôt je me réveille...</p><p>Quelques minutes encore, je te garde auprès de moi</p><p>Quelques instants encore je te sens avec moi</p><p>J'ai le cœur chaud encore de tout ce que tu m'as dit</p><p>Sans parler</p><p>Vertiges, vestiges et le soleil se lève</p><p>Le rêve tout à fait parti et nos quotidiens nous déracinent</p><p>De l'essentiel pourtant mon amour irréversible</p><p><br /></p><p><br /></p><p>*Rêver en jeux/ rêver ange/ rêve frange à la limite du réel/ le bout du tapis la trame qui rit</p><p><br /></p><p>**Existe en ciel/ existence sienne</p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-55773551459088928832023-10-04T15:43:00.007+00:002023-10-04T15:43:47.846+00:00Ire et révérence <div>Aujourd'hui c'est pour deux rires</div><div>Pas sérieux du tout</div>Passées l'ire, l'incrédulité, la rerererereverification, il reste...<div> ... rien</div><div>C'est tout le problème</div><div>Trois petits tours et puissant va</div><div>(Trois petits fours et puis s'en va)</div>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-36642884804101337842023-07-25T21:19:00.006+00:002024-01-03T11:42:42.759+00:00Dragon blanc<p>Tout a été dit déjà</p><p>Ressenti même peut être</p><p>Mais le vivre de renouveau est tellement un miracle</p><p>De gaieté de légèreté</p><p>De cœur qui explose</p><p>Sans aucune raison tangible avec les mains</p><p>Peut être c'est tout dans ma tête</p><p>Ou dans mon coeur</p><p>Ou mon imagination</p><p>Je ne suis plus sûre de rien</p><p>Que de cette joie comme une pépite</p><p>Quand je l'écoute je me sens bien</p><p>Comme une b(isc)otte secrète </p><p>Qui résiste à toutes les flaques de pluie</p><p>Et en Normandie y'en a pas mal et assez souvent</p><p>Et assez aléatoirement</p><p>Alors une botte secrète a son avantage</p><p>Pourtant je la hurle de toutes mes cellules cette joie</p><p>Elle n'a sans doute rien de secret</p><p>Cette joie de quoi au juste ?</p><p>J'en sais trop rien en vrai si ce n'est</p><p>Cette joie de sentir ce que je sens</p><p>D'être touchée par un dragon blanc</p><p>Au poil soyeux au corps incandescent </p><p>Qui luit rose ou luit orange</p><p>Comme la certitude bien enfouie</p><p>Comme une lumière bien protégée</p><p>Peut être ca fait longtemps que c'est ainsi</p><p>Sûrement d'ailleurs quand j'y pense</p><p>Mais je ne le vois que maintenant</p><p>Et j'entends tout rigoler autour de moi</p><p>Comme les petits grelots de l'été</p><p>Tout ça j'ai dit déjà</p><p>Mais le dragon blanc je savais pas</p><p><br /></p><p>Dragon blanc soyeux</p><p>Aux idées végétariennes</p><p>Couleur coucher de soleil</p><p>Un corindon des merveilles</p><p>(Un corps un don d'émerveille)</p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-20340569330795702852023-07-20T10:41:00.004+00:002023-10-29T17:47:31.198+00:00Vérité <p> La vérité éclatante, elle détâche la réalité car elle dégomme les préjugés et éblouit par sa blancheur</p><p>Celle qui dénote et détonne et ne cesse de m'étonner</p><p>Celle qui tranche car elle découpe court aux arguments fallacieux</p><p>Celle qui marque l'avant l'après, celle que je ne peux plus oublier</p><p>Celle qui me transporte à un autre plan car elle lève les apories, ces ruelles et impasses de la pensée, </p><p>Celle qui tombe comme un couperet, coupe raide et soulève tel un pont levis</p><p>Celle qui me fait rire et rire tant c'était pourtant évident, mais c'est peut être elle qui se rit de moi, en fait nous rions ensemble</p><p>Celle qui danse dans le vent comme une poussière au soleil</p><p>Celle qui, la nuit tombée, me guidera dans l'obscurité, douce et rassurante, aimante et exigeante</p><p>Celle qui ne peut plus être autrement</p><p>Celle qui est toujours là </p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-85848940958682362472023-06-24T02:26:00.004+00:002023-06-26T21:09:17.924+00:0004:26<p>J'arrive pas à dormir</p><p>Plutôt que de tourner en rond</p><p>Je me lève j'ouvre la fenêtre</p><p>Je vais respirer dehors</p><p>A travers les volets entr'ouverts</p><p>Pour préserver la fraîcheur </p><p>La rue orange sent le jasmin</p><p>Bribes de conversation comme une mosaïque sonore linguistique impromptue</p><p>Le frigo ronronne</p><p>La nuit les odeurs changent</p><p>Les perspectives aussi</p><p>Les yeux mi-clos</p><p>Sourire au coeur</p><p>Je retourne au lit</p><p>Un peu rafraîchie</p><p>Un peu dépaysée</p><p>Tout à fait prête</p><p>À retourner dormir</p><p>Ou alors à défaut</p><p>À retourner rêver</p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-6300336555269445692023-06-23T08:20:00.023+00:002024-01-17T16:37:38.637+00:00Opale (galerie des portraits, le musicien)<p>Immense. Immensissime. C'est ce que je me suis dit dès la première rencontre.</p><p>Enfin, première rencontre ? Elle s'est déjà passée avant et continue de se passer à l'instant où j'écris, comme une secousse de terre se détecte avant et se ressent encore après (on peut imaginer un temps en cône, un évènement est une ligne verticale sur le cône et si on déroule le temps après pour en faire, artificiellement du reste peut être un machin linéaire, alors les impacts d'un événement ont lieu plusieurs fois). Et un tremblement d'âme alors ?</p><p>Ça vous paraît étrange ?</p><p>C'est une histoire à plusieurs vitesses et plusieurs directions alors on ne peut qu'en vivre le motif, ou bien est-ce le motif qui nous vit ? Mais c'est un musicien je vous dis, sa vie est son instrument ! Un son se prépare, il in-siste avant d'ex-ister, le prévenir avant de devenir le souvenir de l'instant. Si vous ouvrez bien les mirettes, le coeur et les oreilles, peut être vous en verrez un reflet tout à l'heure. Immense.</p><p>D'habitude d'ailleurs j'écrirais cela en anglais. </p><p>Mais en fait je ne sais pas si immense qualifie l'amour d'humain à humain que je lui porte (ou l'amour qui voyage à travers moi, qui porte qui au juste ?)(l'amour d'ailleurs est océanique ou n'est pas), ou bien l'humanité qui émane très évidemment et perpétuellement et essentiellement différemment, ou bien la familiarité de ce que je vois ou sens. Sans doute donc un peu des trois et plus encore.</p><p>Non seulement sa musique est sa vie (ça m'amuse, les musiciens qui disent la musique c'est leur vie, ils omettent la réciproque)(ce qui implique de ne s'assurer que d'une chose c'est que les mains, au moins, restent libres et la disponibilité aimante), mais surtout, sa vie est musique des sphères, il fait de sa vie un instrument qui vibre, une sphère vibre, que s'faire vibre et donc aussi, nous fait vibrer. Il a presque tout lâché, acceptant que rien n'est à lui, rien n'est vraiment lui, ni là, ni grave ni important, sauf l'amour dont il se fait l'antenne. L'essentiel tient ensemble non pas parce que la colle est bonne mais parce que l'(e)motion est analogue (dernier vers de la divine comédie)(dans le paradis, donc tiens).</p><p><br /></p><p>C'est rond hein ? Toutes ces sphères de sphères de sphères de sphères. Étonnant le trajet de la lumière dans tout cela. Ça me fait penser à l'opale (la seule pierre à structure interne sphérique, très difficile à tailler). Une opale est-elle jamais deux fois pareille ? Ou plutôt, la voit-on jamais deux fois de la même façon ? La ressent-on jamais deux fois exactement pareil ? S'en souvient-on, l'espère-t-on jamais la même ? Car nous mêmes changeons aussi en (im)permanence, sommes-nous nous-mêmes vraiment jamais deux fois les mêmes ? Ah voilà, tout vibre ! (Pire que l'opale d'ailleurs : le café, trop de paramètres, jamais le même goût ! Alors je m'en sors comment ? Je me dis, c'est bon à chaque fois, et ça ça ne change pas, même si le sens de bon change. Oh mais on peut faire pareil avec l'opale, c'est : beau. Et avec les humains, c'est : amour)</p><p>Donc qui est dans l'harmonie, finalement ? Celui qui vibre avec le moment, ou celui qui s'accroche à une structure déjà dépassée ? Le chêne et le roseau. </p><p>Ne vous trompez pas, il faut une très bonne structure interne pour laisser l'onde se déployer telle qu'elle doit l'être. Un genre de roulement à bille somme toute pour éviter les boulettes. Ça s'appelle l'éthique (mais non pas l'étiquette). La rigueur de l'intention.</p><p><br /></p><p>Bonjour. C'est l'été. Je vais bientôt au concert alors je tends déjà l'oreille, je vous souhaite une bonne journée, où que vous soyez dans le monde et quelque forme prenne le sourire que je vous envoie. J'espère que tout roule pour vous.</p><p>(Et à ceux qui sont trop loin je pense aussi, en fermant les yeux pour m'en rapprocher un peu, ça marche, mais vous me manquez quand même, vous êtes trop loin quand même, demain c'est samedi midi)</p><p>(Je me relis. Ça va pas l'image du cône. Une sphère - le temps- avec l'événement un fuseau peut être ? En déroulant ça fait une vague, une courbe de gauss ? D'un océan ?</p><p>Trop de parenthèses)</p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-51856906888005011992023-06-20T01:47:00.002+00:002023-09-16T14:58:56.218+00:00Les sur râleurs<p> Quand ils me fatiguent trop, j'imagine une grande boîte à camembert. Avec des boîtes à oeufs sur les murs pour bien insonoriser la pièce. J'y imagine tous les râleurs, les sempiternels (cent pires ternes ailes, sans pis terre sans pitié de et s'empire terne dans cette citerne) mécontents, les empêcheurs de tourner en rond aussi radins de leur bonne humeur que de leur sourire (enfin peut être à force je me dis qu'ils ne savent pas) que du reste (non ça c'est pas gentil) les ingrats tatillons (les très mauvais jours, hop une tour en fer au milieu et j'appelle ça paris. Non j'exagère quand même). On va voir qui ralera le plus fort. C'est tentant mais ça ne ferait qu'empirer la situation, pas vrai ?, et malgré les boîtes à oeufs ça fait un boucan de tous les diables. Ça va déborder et gêner toute la cité.</p><div>Il faudrait leur apprendre ? A sourire ? Mais on ne les reconnaîtrait plus ? Mais qui dit qu'ils ont envie de dé-râler ? Et moi ben... Sûre de pas avoir envie d'être leur prof. Cette certitude prend d'ailleurs de plus en plus d'ampleur. Tiens, elle couvrirait jusque leur vacarme ?<div>Mais là j'ai quand même un dilemme.<br /><div>Parce que à force, ils me cassent les oreilles. Voire plus. Et quand c'est le moral c'est pire.</div><div>Quand on se dit "tiens c'est mieux quand ils sont pas là" ou "tiens il semblerait qu'ils ne soient en fait pas tous comme ça " on a tôt fait d'imaginer un jardinier qui déracine, à regret peut-être mais sans hésitation, les arbres toxiques contaminants. Allez, allergènes disons. Ou faut il les traiter ? Au bout de combien d'explications posées on considère que c'est peine perdue, au bout de combien d'application de pommade on considère que l'écorce en fait c'est du plastique imperméable, pas très écolo dans un jardin et que, finalement, c'est du gâchis de pommade ?</div></div><div>Le jardinier me sourit en coin, un sourire qui me dit, tu connais la réponse... </div><div>Elle est en toi... Ah il m'aide jamais lui.</div><div>Dur hein ? J'avais bien dit que c'était un dilemme. </div><div>Mais là vraiment... </div><div><br /></div><div>Hmmm</div></div>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-57281308766842213502023-06-19T14:08:00.006+00:002023-06-22T11:57:16.705+00:00Zèbrure roseOn prend le taxi ?<div>Mais non voyons, attendons le bus, il est là dans deux minutes...</div><div><br /></div><div>Je me résigne à la réponse en dépit des kilolitres d'eau que le ciel nous déverse, et ce en un temps très court comme pour rattrapper les journées de canicule (petit chien) et sans aucun préavis sur nos applis météorologiques (au fond de moi après coup je l'avoue, très amusée que la météo ait trouvé le moyen de préserver son e-autonomie). Aucun vêtement adapté donc. Ah j'oublie ! La scène se déroule en présence d'enfants enrhumables et sous un abribus moderne. Comprendre : conçu par souci esthétique - contestable donc, mais là n'est même pas le débat, au grand détriment surtout de sa capacité à évacuer l'eau HORS du volume situé sous la pseudo toiture. Et sans cloisons sur les côtés. Un jour il faudra m'expliquer ces ingénieurs qui n'ont pas assez joué avec l'eau dans leur bain quand ils étaient petits. A priori l'eau suit l'orientation du toit ?</div><div><br /></div><div>Pas grave le bus arrive dans deux minutes ! Ah non pardon, autre détail technique des abribus pseudo informatifs : quand les écrans ne sont pas hors service, l'exactitude du delai annoncé est inversement proportionnelle à la déception causée par une erreur d'estimation. Cette règle étant fixée, on comprend pourquoi les trois bus suivants sont totalement fantômes, sauf celui qui fait demi tour pile poil à la station à laquelle nous sommes agglutinés les uns aus autres sur le centimètre au sol encore épargné par les trombes de flotte qui tombent, accompagnées de bourrasques. C'est joli ça fait des codes barres aériens sur la chaussée. J'ai pas pensé à les scanner tiens.</div><div><br /></div><div>Finalement nous avons changé de plan, pris un chocolat chaud en chemin (pas cool les nez qui coulent), </div><div>Quel orage ! Tout y est, le vent impétueux, la pluie diluvienne, et même... aperçu, par tous en même temps un éclair vif comme une zébrure rose ! Quel spectacle ! Mon seul regret c'était que ma copine photographe n'était pas là pour râler qu'elle l'avait une fois de plus loupé. Nous en fûmes tous cois - ce flash céleste ayant coupé le clapet à toute forme de remontrance potentielle - et requinqués pour la suite du voyage, qui s'est avérée bien plus climato-logique.</div><div><br /></div><div>Pas de regrets pour le taxi.</div><div><br /></div><div>Est ce que j'ai pris un coupe vent ce matin en partant ? Ben non voyons. Enfin, mais à quoi ça pourrait bien me servir...</div><div><br /></div><div><br /></div>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-8059185122792041252023-06-19T09:12:00.005+00:002023-11-18T22:45:31.203+00:00Incandescence stellaire<div>Allongés sur l'herbe</div><div>En août juste avant la rentrée</div><div>Sur une couverture en laine</div><div>En tartan d'un autre temps</div><div>Ça gratte un peu mais c'est pas grave</div><div>On lit encore sur l'étiquette</div><div>Presque tout effilochée </div><div>pure laine vierge avec la jolie toupie qui n'arrête jamais de tourner sur elle-même </div><div>Comme la terre autour du soleil qui lui même se meut dans l'univers</div><div>Un peu c'est vrai comme un tapis magique</div><div>Elle nous mène vers les étoiles</div><div>Tiens d'ailleurs regarde celle-là </div><div>Il y en a une qui veut jouer à chat</div><div>Celle là qui nous appelle</div><div>Elle file droit dans le ciel</div><div>Et si nous la suivions, où nous mènerait-elle ?</div><div>Allez, c'est parti on s'accroche un peu à ses ailes ?</div><div><div>Ouvrons bien grands les yeux et suivons ses pointillés</div><div>qui scintillent dans le noir comme un chemin vers nos espoirs</div><div>Écoutons notre coeur</div><div>Écoutons le vœu qu'il nous chuchote infiniment</div><div>Au creux de l'intimité d'une nuit étoilée</div><div>Écoutons le bien nous ne l'entendrons qu'une fois</div><div>Ce murmure de notre identité</div><div>Et chut surtout gardons le en nous</div><div>Ça va très vite mais j'ai même pas peur</div><div>J'ai le vertige je m'assoupis</div><div>Je me dilue en firmament</div><div>Quand j'ouvre les yeux il fait tout à fait nuit</div><div>L'étoile est partie à son tour rêver</div><div>Continuer sa poursuite dans le grand infini</div><div>Je replie la couverture et retourne me mettre au chaud</div><div>Sous un toit plus terrien mais le regard plein d'étincelles</div><div>Le coeur apaisé et les pas guidés</div><div>En route sur le chemin qui mène à demain.</div><div><br /></div><div>Incandescence stellaire qui nous vient d'hier et nous mène à demain</div><div><br /></div></div>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-49929704281418826742023-06-03T21:56:00.003+00:002023-06-04T06:30:02.487+00:00Velours noir<p> Désarmée au degré ultime </p><p>Par un regard velours noir cristal liquide</p><p>Des sourcils virgule</p><p>Une présence framboises mûres</p><p>Parfois tonnerre parfois éclair</p><p>Parfois mer d'huile parfois c'est vagues</p><p>Toutes mes défenses ont fondu</p><p>Évanouies évaporées</p><p>Devant cette île à part entière</p><p>Devance cet il à part... mystère </p><p>Que faire, je me lance ?</p><p>De fer ma volonté !</p><p>Elle aussi évaporée,</p><p>Regard noir velours liquide</p><p>Présence adorée...</p><p>Non non non pas cette fois ci</p><p>Mon courage à demain...</p><p>J'ai tremblé ça c'est vu ??</p><p>Touchée il a su ??</p><p><br /></p><p><br /></p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-28373029464518935602023-03-11T09:09:00.007+00:002023-05-14T17:54:15.688+00:00dichotomie de l'insomnie<p>Ça dort, dans la maison. Mais moi je ne dors pas. C'est le moment de la nuit le plus intime, aucun mensonge n'est possible. Les rôles de la vie quotidienne s'évanouissent, je ne sais pas s'ils s'évaporent ou bien s'ils fondent, ou bien si ce qui s'évapore est précisément ce qui fonde, ni même si ce qui s'effondre s'évapore, ni si ce qui sait vapeur sait fronde. Sans doute ces rôles se défaussent (et hop, dans la fosse) et il reste ce vertige abyssal du moi en suspension, ce rêve ce vestige abyssal de l'émoi points de suspension, et point de suspension pour les doutes qui m'assaillent.</p><p>Qu'est ce qui fait sens ? Sens ? Rien, pas de sens. Je tourne, je me retourne. Pas trop, sinon je vais déranger l'horizontal bien ordonné à côté de moi et son impatience me coûtera cette intimité précieuse, fût elle vertigineuse, du rendez-vous avec moi-même. Qu'est-ce qui reste ? Les vraies questions de la journée, celles qui prennent trop d'espace au moment où je les ai rencontrées, et celles qui ne me quittent pas. Ponctuellement, aussi, cette chanson, aussi, que j'ai écoutée mille fois mais toujours aussi juste, un manque lancinant, entêtant, que je fais de mon mieux pour occulter, endormir quand il fait jour, mais qui je sais se réveillera au tout creux de la nuit. La maisonnée dort. Si elle savait à quel point je ne dors pas...</p><p>Allez, je me retourne un coup, ça sera peut être mieux de l'autre côté, attention à ne pas arracher trop de couverture. Demain je réécouterai, mille fois sans doute, cette chanson, je jouerai à mes questions la flûte hypnotisante du serpent qui danse. La nuit dissout les rôles. Oui c'est de dissolution qu'il s'agit, bon c'est déjà ça d'avoir trouvé le mot exact. Après tout c'est une chance de les entendre, les questions.</p><p>Les doutes guident-ils autant que la lumière ?<br /></p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-5806665652424448772023-02-26T19:50:00.000+00:002023-02-26T19:50:04.096+00:00La valise oubliée <p> Suite à un colis abandonné, un train entier a été aglutiné dans le hall de la gare. Quelqu'un s'est assis au piano et a commencé à chanter. Pas forcément mes musiques préférées mais des chansons françaises. Alors on a fredonné, chanté un peu plus fort, puis chanté tout à fait. Interrompus seulement pour écouter les annonces SNCF nous annonçant l'avancée du retard... Et quand j'ai tout à fait cessé d'être impatiente, je me suis émerveillée de cette musique qui nous rassemblait anonymement, il a été temps de partir, au milieu de la chanson... Et dans le wagon, on fredonnait, à tout de (d) rôles, des vieux nanars de la chanson française. Une demi heure de retard, mais le coeur joyeux...</p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-52457792393736530972023-02-12T11:58:00.005+00:002023-02-12T15:13:54.629+00:00La disparition (à poster un jour)<p> La disparition</p><p>Je perds un ami. Je n'ai pas su que c'était un ami avant de l'avoir perdu, avant qu'il n'ait quitté ce monde. J'ai eu peur (bêtement, donc) de ce qu'il avait de plus beau, son regard, qui voyait, en nos cœurs, sans juger, par delà les coquetteries, les non dits, les fards et les pudeurs... qui voulait toujours faire rire pour ne pas imposer son cynisme, j'ai eu peur de ce qu'il pouvait voir et cette peur m'a privée d'une discussion sans âges. </p><p>Je n'en finis pas de le laisser partir. Après avoir senti la peine de ses plus proches, puis qu'il avait lutté, j'ai senti qu'il était dans le cœur de ses aimés. Après l'avoir poussé pour qu'il avance comme les regrets des discussions inachevées poussent sur les pagaies des passeurs de ce monde, des myriades de détails me sont revenus en mémoire, l'amusement s'est mêlé à la tristesse. </p><p>Je vous souris, de l'autre rive, mon regard dérive et par ricochets, je me dis qu'il est urgent que je relise Prévert.<br /></p><p>... des mois et des mois et des mois ont passé depuis que j'ai écrit ces paragraphes... il reste son regard comme le bord d'un pétale et les pagaies du regret sur le lac de la vie comme les larmes des cigales dans les nuits d'été. Quel mister !<br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-77955585225282525172023-02-12T11:48:00.001+00:002023-02-12T11:52:01.637+00:00Le portrait (le paradoxe du photographe)(à poster un jour)J'ai dit ton prénom.<div>Tu as levé la tête et tu m'as regardée. J'avais déjà dégainé. Clic. J'ai pris la photo - la meilleure que j'aie jamais prise.</div><div>Pourtant je le regrette presque : j'ai l'impression que je te l'ai volée, impression de t'exposer au dépourvu. Et aussi surtout parce que j'ai pas envie de la partager, cette image je la veux garder pour moi toute seule.</div><div><br /></div><div>Je le regrette presque, mais pas tout à fait quand même. <span face="sans-serif">Ce n'est pas seulement</span><span face="sans-serif"> ton portrait. C'est aussi la photo de toi qui me regardes.</span></div><div><span face="sans-serif"><br /></span></div><div><span face="sans-serif">C'est la photo de comment je te vois. C'est la photo d'une évidence que je veux vivre mais que je ne veux partager avec nul autre que toi. C'est la photo de ce que je ressens et voudrais dire sans maux</span>. C'est la photo de ce que je dis sans mots et qui bout en moi en permanence. C'est la photo exacte de ce que je voudrais te dire.</div><div><br /></div><div>C'est tout ce que je ne te dis pas. Tout ce que je ne veux pas vouloir te dire. Cette évidence que je m'efforce de nier, et que je sais tout à fait inutile de nier.</div><div><br /></div><div>Que j'ai besoin de toi pour être bien, par exemple. Que je pense à toi tout le temps. Que je suis sur les nerfs tout le temps quand on n'est pas - même de loin - en contact. Que ça me terrifie, aussi.</div><div><br /></div><div>Et que en vrai, j'en sais rien, de ce que tu penses</div><div>Mais toi ? </div>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-79224638277388827242023-02-12T10:38:00.007+00:002023-02-12T12:33:22.375+00:00La nostalgie d'un lieu qui n'existe plus<p> </p><div dir="auto">Aujourd'hui en voulant écouter Creep sur youtube je suis
tombée sur le clip de Charlotte Gainsbourg et Johnny Depp tourné au
Virgin des Champs. Les jeunes d'aujourd'hui ne vont même pas comprendre
de quoi je parle. Et pour la première fois de ma vie j'ai cette
nostalgie au ventre d'un lieu qui n'existe plus parce que les temps ont
changé.</div><div dir="auto"><br /></div><div dir="auto">Les casques du
Virgin, de la Fnac, leurs câbles caractéristiques avec les rainures
horribles (les même câbles que ceux des cabines téléphoniques soit dit
en passant), rigides et froids au toucher (j'aimais pas), les gros
boutons physiques à appuyer (j'aimais bien) pour passer le cd à la prochaine chanson,
les codes implicites : celui qui arrivait en deuxième (deux casques par
borne) pouvait écouter la musique aussi, mais le droit de changer les
chansons revenait à celui qui était arrivé en premier. La complicité
fugace et anonyme d'écouter le même morceau en même temps, ou
l'irritation extrême, ça dépendait des cas. Les vendeurs toujours
débordés qui sillonnaient les allées en courant à moitié comme des insectes affolés, alpagués tous
les deux mètres par des clients aux questions diverses et toutes plus
pressantes les unes que les autres, et les bras chargés de CD, toujours
en gilet/maillot rouge en polyester chez virgin, jaune moutarde à la
fnac, deux couleurs qui si possible n'allaient avec rien, toujours
amusant de faire le lien entre le style de musique et le vendeur en
question.</div><div dir="auto"><br /></div><div>J'y allais au moindre
événement marquant, rencontre inoubliable pour retrouver cette musique
que je venais de découvrir (à tous les sens, toute l'essence, toute
l'effervescence du terme enfin plutôt du début), rupture insurmontable
pour diluer la douleur (de terme justement), ou juste comme ça sans raison du tout, seule ou avec des
amis mélomanes, ou bien au détour d'une balade pas trop nocturne (mais
je crois qu'il y avait des nocturnes, d'ailleurs ? des jours où c'était
ouvert plus tard que les autres jours ?), ou juste parce que je passais
devant et voulais entendre une mélodie en particulier, ou celles d'un
album qui venait de sortir.
<div><br /></div><div></div>
</div><div>Clin d'œil à ceux qui comprennent, gratitude anonyme immense à ces derniers d'avoir été le témoin de mon
époque : car ces lieux n'existent désormais que pour nous, par
nous et en nous. La société, la technologie les rend désormais impossibles, désuets : elle n'a plus de lieu pour eux, elle les confine à nos mémoires et à nos cœurs : elle les atopise, elle les uchronise.</div><div>Il est là, mon âge,
bien plus que dans un sillon sur mon visage : dans des habitudes d'un autre temps, dans la nostalgie d'un lieu qui n'existe plus. Il se voit, mon âge, quand je parle aux jeunes de ces lieux et que leur sourcil se hausse, et que leur visage se plisse : mais de quoi elle parle, encore, youtube c'est bien plus pratique... alors je souris un peu : cela aussi passera... et je me demande de quels lieux ils auront la nostalgie, eux aussi un jour... j'essaye d'imaginer, et puis je souris tout à fait, dans l'imagination, elle est là notre jeunesse... </div>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-48241301900089984982022-07-24T11:44:00.004+00:002022-07-24T11:44:27.590+00:0010/12/2021 22h29 <p> Aujourd'hui c'est tout petit</p><p>C'est ciel bas c'est ciel gris</p><p>C'est j'ai envie de rester au lit</p><p>Je me cache sous mon oreiller pas vu pas pris</p><p>Mais on peut pas se cacher de la vie</p><p>Alors au bout d'un moment</p><p>Je suis sortie</p><p>J'ai mis ma grosse doudoune et mon bonnet colibri</p><p>Et puis...</p><p>Faisait même pas si froid en vrai</p><p>Et puis maintenant c'est le soir</p><p>L'air est pur le ciel est noir</p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-66216702118621502712022-07-24T07:35:00.002+00:002023-03-16T15:10:41.121+00:00Le serment d'Hippocrate <p> Le serment d'Hippocrate</p><p>Je suis totalement fascinée et émerveillée ces temps ci par le serment d'Hippocrate. Le serment lui même et ceux qui le prêtent. Qui que tu sois, si je sais si je peux te soigner alors je dois et je veux te soigner. Peut être l'inverse. Ce qui est important c'est qui que tu sois, qui que je sois. Je n'ai pas, moi, le droit de refuser de te soigner, toi. L'humanité en moi aide l'humanité en toi. Peut être plutôt même l'humanité s'aide à travers nous. C'est magnifique.</p><p>Prêter serment. Pourquoi prêter ? C'est qu'on me le rendrait plus tard ? Je prête à qui, justement. À l'humanité, à cette part de moi qui ne m'appartient plus parce qu'elle appartient (fait partie) d'un tout plus grand. Donc je prête car je ne peux pas donner, cela ne m'a jamais appartenu. Contrairement à la parole qu'on peut donner. En prêtant serment je me prête à l'humanité, du moins j'essaye, je manifeste ma volonté de faire partie de cet effort de tout.</p><p>N'est-ce pas là un seuil que je franchis ? Le seuil entre l'asservissement à la partie touffue, indistincte, méandres et marais d'une part, et pensée claire (pan s'éclaire) d'autre part. Peut être c'est ce seuil qu'on franchit. J'accepte de rentrer en humanité.</p><p>Tout un monde auquel je m'ouvre en levant le nez et en quittant des yeux mon nombril pour y voir la trace du cordon ombilical.</p><p>C'est ça qui me fascine</p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-84506681597779747992021-12-08T09:41:00.005+00:002023-06-21T16:24:37.935+00:00Mon (n)om<p>Moi je voudrais</p><p>Vibrer dans l'éternité</p><p>Comme ce son profond</p><p>Qui m'a resonnée</p><p>Je vous l'accorde, le son était juste</p><p>Le plus beau, le plus grave</p><p>Mais aussi le plus léger</p><p>Ravissant et englobant</p><p>Mes ailes ont f-ré-mi</p><p>Et quand je ferme les yeux</p><p>Je l'entends en corps</p><p>Bien plus qu'un souvenir</p><p>Un appel à...</p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-55974478938475058902021-11-23T10:41:00.005+00:002023-06-21T16:25:08.443+00:00Ce condor heureux pérenne <p> Ce weekend, je suis retournée aux prémices et je n'en reviens pas, ou plus précisément, je ne veux plus en repartir. Je ne veux plus me départir de ces idées qui fusent si vite et dont le sillage de lumière m'éclaire vers la prochaine question, dessinant un tableau imprévisible et vibrant. Je veux, tous jours !, ressentir cette chaleur unique, solaire réelle et éthérique, je veux encore et toujours être nue parmi les miens car masques et faux semblants sont inutiles et encombrants. Je me sens parmi eux comme un poisson dans l'eau. Concentrée et diluée, dans le moment, heureuse : vivante !</p><p>A bientôt hein, promis ? Parce que vous me manquez déjà...</p>Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-1435258915268282842020-03-30T12:45:00.000+00:002020-03-30T12:45:14.546+00:00Merveilles<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Bonjour<br />
Comme tous, je suis confinée. Il fait beau c'est le printemps. Je veux sortir sentir le soleil sur ma peau, entendre le vent dans les branches. Il paraît que la nature reprend ses droits, je voudrais la voir et la sentir. Mais non, il faut rester à la maison. Et en solitude. Mes amis aussi vous me manquez. Vos rires vos sourires, vos yeux qui pétillent. Vos attentions vos faiblesses, vos combats pour vous améliorer, votre sensibilité, tout ce qui me touche et me fait grandir.<br />
Il fait beau, c'est le printemps maintenant. Quand on pourra ressortir, on fera un grand pique nique ? Il faudra penser à la couverture pour s'allonger dans l'herbe, et puis si le vent tourne et annonce la pluie, peut être même un peu on restera dehors pour sentir les premières petites gouttes ?<br />
Mes amis vous me manquez, parfois vous êtes loin, mais jamais vraiment...<br />
Résistez : prenez soin de vous et des vôtres, restez chez vous, stay safe.<br />
La beauté est dans le regard, je compte sur vous pour la trouver, pour vous émerveiller, et ne jamais vous résigner ! On collectionne les merveilles pour se raconter *_*</div>
Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-8891941711397510772018-10-25T15:33:00.004+00:002023-11-06T21:08:41.549+00:00auto-noeuds<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
L'hiver arrive<br />
à pas de loup<br />
Scelle la fin<br />
De l'automne<br />
Mort dorée<br />
Des feuillages<br />
Tapis croustillants<br />
Coups de pied enfantins<br />
Et tintamarres urbains<br />
Châtaignes glacées<br />
Marrons glaçants<br />
Galants baisers<br />
Ardents soupers<br />
J'en passe aidée meilleure<br />
Par une troupe d'embobinés<br />
Une cohorte<br />
De surhabillés<br />
Moufles et cagoules<br />
En laine qui gratte<br />
Leur mère a froid<br />
Pardonnez l'heure<br />
Allez on rentre<br />
On aurait une cheminée<br />
On ferait un feu<br />
On dirait des histoires<br />
Mêle l'encre au lit<br />
Quand tue me tiens</div><div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">Mélancolie</div><div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">Quand tu me teins<br />
Je me souviens<br />
Faut vraiment rentrer<br />
Le jour se couche<br />
Alors toi aussi<br />
Hausse le ton<br />
Et puis souris<br />
Ça bruisse un peu<br />
Dans le tapis<br />
Tapis qui rit<br />
Des larmes en coin<br />
Tes yeux trop loin<br />
La braise luit<br />
Réchauffe surtout<br />
C'est ça la vie<br />
Partout ici<br />
Tout le temps maintenant<br />
<br /></div>
Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9041695034080636593.post-44112168540197283312018-09-25T09:33:00.000+00:002018-09-26T14:06:48.922+00:00dominopera<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Rangée de trottinettes à louer sur le trottoir<br />
Invasion publique inutile et piège urbain ...<br />
Je n'ai pas résisté<br />
Dominos impromptus et jubilation furtive<br />
Applaudissements des badauds<br />
<br /></div>
Skyhobbeshttp://www.blogger.com/profile/01808141126205978221noreply@blogger.com0