dimanche 24 avril 2011

(écrits d'une vie passée)

Comme tu souris quand tu m'enlaces
Et me décoiffes quand tu m'embrasses
Je triche j'ai pas fermé les yeux
J'ai vu ton sourcil gauche heureux
On joue à chat tu cours plus vite
Mais c'est normal je suis plus petite
On fait la course contre le vent
En titubant en ziguezaguant
A toute berzingue c'est l'important
On s'écroule en s'attrappant
Tu me chatouille je hurle pourtant
Rien à faire ça t'amuse trop
Quand je tortille comme l'asticot
Regardez moi ce petit sushi
Comme elle gigotte quand elle rit
Vois ce nuage c'est un oiseau
Il fait comme nous il vole si haut
On dort un peu il fait pas chaud
Mais bon tant pis on est si beaux
Le ciel est bleu on est heureux
Et puis on s'aime tous les deux


Mon rêve qui part à la dérive
Me laisse un peu sur le qui-vive
Le ciel est blanc même pas gris
Il ne me donne plus signe de vie
Qu'en sera-t-il je sais même pas
Si un jour on se reverra
On finit tous par se réveiller
A ce moment faut plus parler
La vie n'est pas un rêve d'enfance
Mais bien plutôt une longue errance
Et même l'atroce cruelle souffrance
Devient bientôt accoûtumance
Le ciel est blanc les gouttes de pluie
Me font encore penser à lui

Je n'ai plus foi en demain
Je ne crois plus en mon destin
J'ai froid car toi tu es si loin
Trop loin pour me donner la main
Sur le chemin qui mène à rien
Toute seule perdue je ne sais plus
Mène moi là où tu n'es plus
Toute seule j'ai froid je suis perdue
Si loin sans toi je suis toute nue
J'ai froid si froid mais où es-tu
18803

Air que l'écume charge de sable et de sel
Nuages de fiel plus sombres que le ciel
Vagues lancinantes dont le déchirement chante
La désolation d'une plage que seul le vent fréquente

Ce désert infini, violent, fascinant
Et vivant! n'est pas plus terrifiant pourtant
Que mon âme comme une cathédrale
Est immobile, voûtée, vide et pâle
150302

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