lundi 26 mars 2012

Bribes je sais plus combien et j'ai la flemme de regarder le numéro


Ca faisait longtemps que je n'avais pas entendu nos higher selves en mots. Je dis longtemps, mais c'est à peine un clignement de cils pour le monde d'éther... mais ici, le temps des terres est différent, il est plus difficile, plus rugueux, plus lourd aussi parfois...


La maison en a tremblé, que je n'aie pas ouvert. Deux fois. Puis j'ai entendu les mots. Je ne sais même pas qui a parlé, les égaux se confondent dans l'harmonie...

"Look, I'm sorry"


et aujourd'hui lundi 26 mars, à Paris. Il fait beau. J'ai mangé un bout de quiche aux épinards tout à fait délicieuse, il fait très beau. Je suis allée au square Louvois, une classe de 4e fait cours de dessin dehors, je leur souris et les envie, et en même temps, chaque chose a son temps. Les branchées filles sur un banc, les branchés garçons sur un autre, ils se regardent les uns les autres et font semblant de dessiner. Ceux qui dessinent vraiment, en tailleur sur l'herbe. Moi j'aurais été de ceux-là, nul doute.
Et je souris, je leur souris, à eux, et au temps qui passe, chaque chose en son temps, à chaque âge ses questions.

Souvent, les choix que font les gens me médusent complètement, ça, ça n'a jamais changé. Je dépense une énergie folle à démêler le vrai du faux, et il y a tellement d'écarts, la plupart du temps, c'est effarant. Les gens font des trucs que je comprends pas, qui vont de toute évidence être une source de problèmes, du moins d'inconfort. Et s'il est vrai que le temps d'éther est plus harmonieux que le temps des terres, c'est dans la terre qu'on plante les graines qui feront les fleurs. Le temps d'éther a besoin du temps des terres pour se réaliser. Aussi, il nous incombe cette folle responsabilité d'agir bien, joliment harmonieusement, à chacun sa Loi. Regardez vos mains, regardez les bien, elles sont là pour exaucer vos rêves. C'est l'éther qui demande d'être exaucé dans la terre. Quelle insolence de confier une telle responsabilité à un être aussi imparfait que l'humain... et qu'elle est belle et joyeuse, cette insolence, aussi.

Mais moi je sors, là. J'ai trop écrit, tellement trop écrit. La vie c'est ici maintenant. Ça devrait jamais être plus compliqué que ça. Je vais marcher en écoutant ma chanson préférée, parce qu'elle commence lentement et finit quatre fois plus vite.


J'entends l'éther qui appelle "exauce moi" et les terres qui me disent "vis-moi"
Mettez vous d'accord, je vais profiter du soleil en attendant.
Le temps d'éther et le temps des terres, deux pendants de l'Un.


Vivante.

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