Pause déj : le repas d'affaires
Mes amis, vous me pardonnerez mon ironie aujourd'hui ?
Je reviens d'un déjeûner d'affaires, autant vous dire que la pause déj a été complètement sucrée, ce qui est d'autant plus fâcheux que le temps était splendide. Hélas l'avouerai-je? une partie de mon imagination a été dehors pendant tout le repas. Avec l'oiseau à faire des loopings, à regarder le nuage, avec le lézard au soleil, avec l'arbre frémissant au vent, avec le bleu-ISSIME du ciel, même si les temps sont davantage violets ces temps ci... "et vous qu'en pensez-vous ?" euh... que je ne remercierai jamais assez mes professeurs de solfège de m'avoir appris à rembobiner la mémoire tampon pour ces situations où je n'étais pas en train d'écouter...
Bigre.
J'étais de repas d'affaire. Plein de gens sérieux, habillés en gens sérieux et qui trouvent le culot toutes les deux secondes de faire semblant de rire. Parfois je me demande si ça les amuse ce qu'ils racontent et si je suis la seule dont l'imagination dit "vagues et océans" divaguant à l'infini, ou si tout le monde fait semblant. Je rêverais de dire, d'une toute petite voix toute mignonne "euh... pardon... j'ai une question... est ce que je suis la seule à m'ennuyer et à vouloir m'asseoir sur l'herbe pour l'heure ou non?"
J'en rêve. Ca me fait pouffer de rire rien que d'y penser. Mais je n'ai jamais osé. Non. Je regarde tout le monde se battre avec ce truc délicieux certes mais impossible à manger, en espérant que le jus épargne sa cravate, la jupe de la voisine, la nappe, aussi potentiellement... on mettrait bien les doigts, si ce n'est cette voix maternelle prête à s'activer à tout instant "er... table manners please?" bon d'accord je lâche pas la fourchette, mais POURVU que la crevette n'éclabousse personne, et QU'EST-CE QUI EST PIRE entre ne pas le manger alors que j'en ai envie ou risquer la catastrophe diplomatique majeure à éclabousser tout le monde et QUELLE IDEE ai-je eue de commander un truc aussi immangeable, et POURQUOI je sais en pensant cela que je vais oublier la prochaine fois et recommander pareil.
Le tout en souriant, parce qu'il ne faudrait pas qu'on pensât que j'ai envie d'être assise sur l'herbe avec mes crudités (la voix maternelle, encore). Au fond je les admire les gens qui réussissent à rester complètement concentrés quand ils déjeûnent. Obviously not my case.
Allez l'enfant gâtée, j'arrête de me plaindre. Il fait super beau. C'est la saison des pique nique, avec les amis sur le champs de mars, et cette année, je me suis promis de mettre à exécution mon plan plus que kitsch: du camembert et de la baguette sur une nappe à carreaux rouge et blanc Vichy, et ce pour que les touristes se disent du haut de la tour Eiffel "oh the French way of life"... et puis à la fin de la soirée, quand on aura des fourmis dans les jambes et des piqûres de moustiques, ou qu'il fera un peu froid ou qu'on aura envie de thé chaud (parce que naturellement comme d'habitude je vous garantis d'oublier les thermos), je ne demanderai pas, d'une voix toute innocente "euh, je suis la seule à vouloir rentrer au chaud ou non?"
:) je ne suis pas à une contradiction près, il paraît :)
Mes amis, vous me pardonnerez mon ironie aujourd'hui ?
Je reviens d'un déjeûner d'affaires, autant vous dire que la pause déj a été complètement sucrée, ce qui est d'autant plus fâcheux que le temps était splendide. Hélas l'avouerai-je? une partie de mon imagination a été dehors pendant tout le repas. Avec l'oiseau à faire des loopings, à regarder le nuage, avec le lézard au soleil, avec l'arbre frémissant au vent, avec le bleu-ISSIME du ciel, même si les temps sont davantage violets ces temps ci... "et vous qu'en pensez-vous ?" euh... que je ne remercierai jamais assez mes professeurs de solfège de m'avoir appris à rembobiner la mémoire tampon pour ces situations où je n'étais pas en train d'écouter...
Bigre.
J'étais de repas d'affaire. Plein de gens sérieux, habillés en gens sérieux et qui trouvent le culot toutes les deux secondes de faire semblant de rire. Parfois je me demande si ça les amuse ce qu'ils racontent et si je suis la seule dont l'imagination dit "vagues et océans" divaguant à l'infini, ou si tout le monde fait semblant. Je rêverais de dire, d'une toute petite voix toute mignonne "euh... pardon... j'ai une question... est ce que je suis la seule à m'ennuyer et à vouloir m'asseoir sur l'herbe pour l'heure ou non?"
J'en rêve. Ca me fait pouffer de rire rien que d'y penser. Mais je n'ai jamais osé. Non. Je regarde tout le monde se battre avec ce truc délicieux certes mais impossible à manger, en espérant que le jus épargne sa cravate, la jupe de la voisine, la nappe, aussi potentiellement... on mettrait bien les doigts, si ce n'est cette voix maternelle prête à s'activer à tout instant "er... table manners please?" bon d'accord je lâche pas la fourchette, mais POURVU que la crevette n'éclabousse personne, et QU'EST-CE QUI EST PIRE entre ne pas le manger alors que j'en ai envie ou risquer la catastrophe diplomatique majeure à éclabousser tout le monde et QUELLE IDEE ai-je eue de commander un truc aussi immangeable, et POURQUOI je sais en pensant cela que je vais oublier la prochaine fois et recommander pareil.
Le tout en souriant, parce qu'il ne faudrait pas qu'on pensât que j'ai envie d'être assise sur l'herbe avec mes crudités (la voix maternelle, encore). Au fond je les admire les gens qui réussissent à rester complètement concentrés quand ils déjeûnent. Obviously not my case.
Allez l'enfant gâtée, j'arrête de me plaindre. Il fait super beau. C'est la saison des pique nique, avec les amis sur le champs de mars, et cette année, je me suis promis de mettre à exécution mon plan plus que kitsch: du camembert et de la baguette sur une nappe à carreaux rouge et blanc Vichy, et ce pour que les touristes se disent du haut de la tour Eiffel "oh the French way of life"... et puis à la fin de la soirée, quand on aura des fourmis dans les jambes et des piqûres de moustiques, ou qu'il fera un peu froid ou qu'on aura envie de thé chaud (parce que naturellement comme d'habitude je vous garantis d'oublier les thermos), je ne demanderai pas, d'une voix toute innocente "euh, je suis la seule à vouloir rentrer au chaud ou non?"
:) je ne suis pas à une contradiction près, il paraît :)
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