Tu te souviens, du bruit de la pluie ?
Dès que j'essaye la pluie se cache, insaisissable, timide, elle ne veut pas s'éventer, elle ne veut plus que je l'écrive de peur de s'assécher, elle se garde confident-ciel, confidence si ailes, je ne sais pas te dire plus, mais tu te souviens toi, dis, le bruit de la pluie ? Tu pourrais, aide-moi, écrire ce qui suit ?
Oui c'était ça, toute fine toute frêle, à peine une sensation, partout de finesse et de douceur, et aucune goutte tellement visible, immensité de fraîcheur dont la subtilité nous englobait absolument.
Pardonne-moi, mon amour, les mots s'embrouillent, dès qu'ils s'en mêlent.
Cette pluie... la plus belle des pluies de ce monde. La plus douce, la plus vraie, la plus lumineuse.
Dès que j'essaye la pluie se cache, insaisissable, timide, elle ne veut pas s'éventer, elle ne veut plus que je l'écrive de peur de s'assécher, elle se garde confident-ciel, confidence si ailes, je ne sais pas te dire plus, mais tu te souviens toi, dis, le bruit de la pluie ? Tu pourrais, aide-moi, écrire ce qui suit ?
Oui c'était ça, toute fine toute frêle, à peine une sensation, partout de finesse et de douceur, et aucune goutte tellement visible, immensité de fraîcheur dont la subtilité nous englobait absolument.
Pardonne-moi, mon amour, les mots s'embrouillent, dès qu'ils s'en mêlent.
Cette pluie... la plus belle des pluies de ce monde. La plus douce, la plus vraie, la plus lumineuse.
Ah oui la pluie… mais les nuages ?
Qui s’en souvient ? Qui s’en soucie ?
Coussins cocon et coton bleu
Casquettes blanches, visières hautes
Visées d’hier, vissées vapeurs
Volutes en « -bus », cumul de strates
Ether et nimbes, panaches avides
Pochons de neige ou pleins de pluie !
Voilà la base, voici la bise
Le vent les perce et les dépose
Le ciel se vide et l’on s’épanche
On parle trop et pleure aussi
On tait l’embrun, on trait la bruine
Crachin azur et rêche ondée
On dit la pluie, on la voit belle
C’est l’encre fauve et l’éclat sec
Tu interpelles ton amour
Jamais il n’oubliera ce bruit
Jamais il n’oubliera ce grain
Du moins je crois, enfin j’espère
Qu’il te pardonne et toi de même
Et qu’à ton tour tu les tolères
Ces quelques mots qu’ici j’insère
Car je m’invite, sur ce fond mauve
Vois-tu, Ailée, tu veux la suite
L’orage de mots, l’averse aimée
Tu veux le « lux », soleil doré
La goutte vive et la lumière
Ecrire encore, tirer des bords,
Surfer sur l’or et les rayons
Le vent de face, et ta pluie fine
C’est la plus belle nous dis-tu
Ici je doute, ailleurs je dors
Nous reviendrons, plus sages, pluvieux.
Bien sur je me souviens des nuages, les nuages qui me parlent tout le temps par leurs formes effilochantes, une semaine que je les scrute pour savoir comment répondre à ce poete invité ! d'ailleurs, tu prendras bien du thé ? nature, au lait, sucré ? ou plutôt du café ? les bonnes adresses de salon de thé se font rares à Paris de nos jours, aurais-tu une recommandation ?
SupprimerOui, oui, je veux tout ce que tu as si joliment écrit. Mais pas trop de pluie, cette fois ci.
Ne dors pas trop, mon invité, ou alors vis comme tu rêves; et que le doute, sans brutalement te réveiller, soit ton conseillé (z)ailé.
J'avais convoqué un souvenir, et il m'a retrouvé, une fois que j'avais oublié l'avoir convoqué : l'appel du ciel, après une clémente journée - quand la terre nous rend le soleil emmagasiné, et rêver, un moment, l'espace d'un moment, qu'on peut rester toujours.
Tu aimes la mer, alors, à la lettre ou par affinité voilée ?
Les questions, les questions, toujours les questions, je ne cesse donc jamais de les déposer.
Il est des êtres en ce monde qui les entendent avant même que je ne les pose, sans doute j'imagine, parce qu'ils sont si lent cieux. Alors quel doux plaisir de les en tendres parfois...
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SupprimerMon ami poète, tu ne dis plus rien,
SupprimerEt moi, l'avide lectrice, me laisses sur ma faim
Est-ce par ce que mes mots, contrairement aux tiens
N'étaient pas composés en alexandrins ?
Ou bien il a trop plu et de mots tu n'as plus
Tu attends la repousse, tu espères la mue ?
Moi j'attends la réponse, tu l'auras bien vu :
Tes vers me hantent plus que tu ne l'eusses cru...
Ames délicates hâtez-vous
RépondreSupprimerCar le vent et les nuages sont les enfants du Temps
Sablier inexorable de la vie
Les Parques veillent
Face aux fils d'eaur du drap de pluie évanescents
Le lumineux renouveau apparait clair et puissant
Le passé conseille le futur mais ne le contraint pas
La sagesse moins un acquis du temps qu'un a postériori.
Seuls l'amour, la vérité et la beauté harmonieuse demeurent
Saches les attirer pour t'y drapper et te libérer