Mais non voyons, attendons le bus, il est là dans deux minutes...
Je me résigne à la réponse en dépit des kilolitres d'eau que le ciel nous déverse, et ce en un temps très court comme pour rattrapper les journées de canicule (petit chien) et sans aucun préavis sur nos applis météorologiques (au fond de moi après coup je l'avoue, très amusée que la météo ait trouvé le moyen de préserver son e-autonomie). Aucun vêtement adapté donc. Ah j'oublie ! La scène se déroule en présence d'enfants enrhumables et sous un abribus moderne. Comprendre : conçu par souci esthétique - contestable donc, mais là n'est même pas le débat, au grand détriment surtout de sa capacité à évacuer l'eau HORS du volume situé sous la pseudo toiture. Et sans cloisons sur les côtés. Un jour il faudra m'expliquer ces ingénieurs qui n'ont pas assez joué avec l'eau dans leur bain quand ils étaient petits. A priori l'eau suit l'orientation du toit ?
Pas grave le bus arrive dans deux minutes ! Ah non pardon, autre détail technique des abribus pseudo informatifs : quand les écrans ne sont pas hors service, l'exactitude du delai annoncé est inversement proportionnelle à la déception causée par une erreur d'estimation. Cette règle étant fixée, on comprend pourquoi les trois bus suivants sont totalement fantômes, sauf celui qui fait demi tour pile poil à la station à laquelle nous sommes agglutinés les uns aus autres sur le centimètre au sol encore épargné par les trombes de flotte qui tombent, accompagnées de bourrasques. C'est joli ça fait des codes barres aériens sur la chaussée. J'ai pas pensé à les scanner tiens.
Finalement nous avons changé de plan, pris un chocolat chaud en chemin (pas cool les nez qui coulent),
Quel orage ! Tout y est, le vent impétueux, la pluie diluvienne, et même... aperçu, par tous en même temps un éclair vif comme une zébrure rose ! Quel spectacle ! Mon seul regret c'était que ma copine photographe n'était pas là pour râler qu'elle l'avait une fois de plus loupé. Nous en fûmes tous cois - ce flash céleste ayant coupé le clapet à toute forme de remontrance potentielle - et requinqués pour la suite du voyage, qui s'est avérée bien plus climato-logique.
Pas de regrets pour le taxi.
Est ce que j'ai pris un coupe vent ce matin en partant ? Ben non voyons. Enfin, mais à quoi ça pourrait bien me servir...
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