dimanche 24 avril 2011

les bords de Seine

Ô le plafond vivant
ô l'échéancier (1) verdoyant
quand la nuit sur les bords de seine
les bateaux mouches et leur mille yeux
les bateaux mouches et leur mille feux

orange gris-nuit
violet vert-brume cathédrale pluie
vent vert moucheté carillon teinté
violoncelle souvenirs clarinette emmêlés

bienheureuse l'ivresse
de liberté et de jeunesse
sur les quais à paris
tel un oiseau la nuit
je veux en marchant
que frémissent les vents
et que s'abatte le velours
sur la tristesse les amours
les chagrins sans lendemains
confinés au parchemin
dans la nuit endormie je retourne à mon lit
dans mon lit apaisée je souris à la vie

(1) non je voulais dire nuancier, mais dans la mesure où les feuilles ont une durée de vie limitée, ca va aussi?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Laissez moi un message...

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.