Quand tu m’écris ça fait des fleurs de toutes les couleurs dans mon imagination, c'est ça la magie.
C'est pas tangible et c'est pas non plus explicable mais c'est indéniable. Ces fleurs je les regarde et je les aime et elles deviennent arbres à sourires ou mots rigolos, ou parfois tisane printanière du jardin imaginaire, et plein d'autres choses encore, et pour cause : à chaque fois c'est différent, enfin jusqu’à présent du moins.
Est-ce que les mots m'appartiennent ? Tu me dis que oui mais à moi il me semble que non. Déjà parce qu'ils appartiennent à eux-mêmes, à la limite au moment. Et puis s'ils m'appartenaient je ferais ce que je veux d'eux. Or c'est eux qui font de moi ce qu'ils veulent, je n'arrive jamais à les diriger. Le jardin imaginaire ne se laisse pas toujours trouver, il en fait bien à sa tête, lui aussi. J'en ai parle au serrurier qui est revenu bredouille, et au jardinier qui a hausse les épaules et répondu une histoire de rencontre collision entre l'instant et l'intention qui créait une porte unique à chaque fois et qui se périme dans le temps. Alors non les mots ne m'appartiennent pas.
Mais tu sais j'ai du mal avec la notion d'appartenance. Quoi appartient à qui ? Qu'est-ce que ça veut dire appartenir ? Tout se mélange et tout fond quand je pense comme ça. J'appartiens à la vie. J’espère. Toi aussi tu appartiens à la vie, je te le souhaite.
Et quand tu m’écris de si près et de trop loin (de cyprès et de peuplier), ça fait de la poussière de fées, que j'imagine comme la poussière d’étoiles, qui me ravit, me transporte vers de très jolis jardins où le jardinier arrose les plantes avec de la patience de la gratitude et de l'acceptation pacifique, et c'est ça la magie.
Les mots, je crois, appartiennent surtout au bonheur de te lire.
C'est pas tangible et c'est pas non plus explicable mais c'est indéniable. Ces fleurs je les regarde et je les aime et elles deviennent arbres à sourires ou mots rigolos, ou parfois tisane printanière du jardin imaginaire, et plein d'autres choses encore, et pour cause : à chaque fois c'est différent, enfin jusqu’à présent du moins.
Est-ce que les mots m'appartiennent ? Tu me dis que oui mais à moi il me semble que non. Déjà parce qu'ils appartiennent à eux-mêmes, à la limite au moment. Et puis s'ils m'appartenaient je ferais ce que je veux d'eux. Or c'est eux qui font de moi ce qu'ils veulent, je n'arrive jamais à les diriger. Le jardin imaginaire ne se laisse pas toujours trouver, il en fait bien à sa tête, lui aussi. J'en ai parle au serrurier qui est revenu bredouille, et au jardinier qui a hausse les épaules et répondu une histoire de rencontre collision entre l'instant et l'intention qui créait une porte unique à chaque fois et qui se périme dans le temps. Alors non les mots ne m'appartiennent pas.
Mais tu sais j'ai du mal avec la notion d'appartenance. Quoi appartient à qui ? Qu'est-ce que ça veut dire appartenir ? Tout se mélange et tout fond quand je pense comme ça. J'appartiens à la vie. J’espère. Toi aussi tu appartiens à la vie, je te le souhaite.
Et quand tu m’écris de si près et de trop loin (de cyprès et de peuplier), ça fait de la poussière de fées, que j'imagine comme la poussière d’étoiles, qui me ravit, me transporte vers de très jolis jardins où le jardinier arrose les plantes avec de la patience de la gratitude et de l'acceptation pacifique, et c'est ça la magie.
Les mots, je crois, appartiennent surtout au bonheur de te lire.
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