Hier soir après la nuit tombée, ballade dans Paris printannière, chaude encore d'une journée de soleil.
Les quais, le Louvre jusqu'au troca, les grands classiques. L'horloge d'Orsay, la passerelle papillon, le petit vent, fraicheur et insolence salutaires, il joue toujours avec ma meche devant; les amoureux étourdis, les copains en bande, les sportifs en rollers, toujours les mêmes finalement, on prend des tours, et ces quais en ont vu d'autres. En langage de pierre ils se disent, tiens regarde les parisiens déambulent, en tenues qui raccourcissent, ca doit être la saison, ca circule dis-donc, ils ont besoin de se dégourdir les jambes, ça nous chatouille... Et les liens qui se font par hasard et qui restent, et ceux qui sont voulus et qui ne restent pas forcément, ça ne cessera jamais de me toucher, parfois ca me ravit parfois ça me peine mais en langage de pierre ça se dit c'est la vie, et la Seine impassible de se la couler toujours douce et le temps de passer, ça ne change pas, ça... Constance inconstante, inconsistance consistante, condition humaine, dans certains langages c'est sans doute synonyme tout ça, et le temps fleurit en moments... Et le vent souffle encore, tout frais, toujours là, toujours là et j'en souris, toujours là quand j'ai trop chaud, et il décoiffe les arbres au passage... Et je rentre, dégourdie, lasse aussi, calme et heureuse, les oreilles et l'imagination frémissant vibrant de moments happés au passage, en passant, qui ne m'appartiennent pas tous vraiment, fatiguée aussi, oui, prête à dormir et à rêver et voyager encore, dans des mondes de dragons, de fees, de chants et de magie naturelle, des mondes, il me semble, que je comprends mieux que celui-ci parfois, mais c'est une autre ballade ca, pour une autre fois...
Les quais, le Louvre jusqu'au troca, les grands classiques. L'horloge d'Orsay, la passerelle papillon, le petit vent, fraicheur et insolence salutaires, il joue toujours avec ma meche devant; les amoureux étourdis, les copains en bande, les sportifs en rollers, toujours les mêmes finalement, on prend des tours, et ces quais en ont vu d'autres. En langage de pierre ils se disent, tiens regarde les parisiens déambulent, en tenues qui raccourcissent, ca doit être la saison, ca circule dis-donc, ils ont besoin de se dégourdir les jambes, ça nous chatouille... Et les liens qui se font par hasard et qui restent, et ceux qui sont voulus et qui ne restent pas forcément, ça ne cessera jamais de me toucher, parfois ca me ravit parfois ça me peine mais en langage de pierre ça se dit c'est la vie, et la Seine impassible de se la couler toujours douce et le temps de passer, ça ne change pas, ça... Constance inconstante, inconsistance consistante, condition humaine, dans certains langages c'est sans doute synonyme tout ça, et le temps fleurit en moments... Et le vent souffle encore, tout frais, toujours là, toujours là et j'en souris, toujours là quand j'ai trop chaud, et il décoiffe les arbres au passage... Et je rentre, dégourdie, lasse aussi, calme et heureuse, les oreilles et l'imagination frémissant vibrant de moments happés au passage, en passant, qui ne m'appartiennent pas tous vraiment, fatiguée aussi, oui, prête à dormir et à rêver et voyager encore, dans des mondes de dragons, de fees, de chants et de magie naturelle, des mondes, il me semble, que je comprends mieux que celui-ci parfois, mais c'est une autre ballade ca, pour une autre fois...
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