Aujourd'hui c'est férié.
Dimanche, au brunch, nous nous sommes dits : "Alors qu'est-ce qu'on fait mardi ?"
On a eu un quart d'heure d'idées folles, puis on s'est mis d'accord. On a décidé de faire une excursion dans un château, avec des sandwiches improvisés avec le contenu du frigo au moment t.
Nous nous sommes retrouvés ce matin, arrivées échelonnées, un peu endormis certes, et puis nous sommes partis à l'aventure. Il faisait grand beau. Nous avons tout de suite trouvé. Le château de Pierrefonds, on le voit de loin. Nous avons eu de la chance, une visite guidée commençait au moment où nous sommes arrivés. Le guide nous a trimballés à travers les pièces, les époques, les porcs épics et les abeilles gravés au mur, dans les sous-sols qui chuchotent et les passages étroits pour guetter les alentours et les attaques des méchants (le château ne permet pas plus de deux côtés attaqués en même temps, nous dit-on), et nous a parlé des preuses, des machins coulis (de fruits rouges sur ma crème brûlée) donjons et des oubliettes (une sombre histoire), de robes a cerceaux (et du code de l'éventail) et des dragons qui ronflent encore peut être. C'était super chouette.
On est passés un peu vite sur la maquette de 4 tonnes, c'est vrai. Mais c'était l'appel du poulet frites, qui se faisait de plus en plus pressant. Quand nous sommes ressortis, le grand beau avait un peu disparu : l'automne nous a fait l'honneur de nous montrer toute sa palette météorologique. Nous n'avons pas trop traîné pour rejoindre nos sandwiches (restés dans la voiture, donc), en passant par la boulangerie du centre-ville pour la tarte aux poires.
Nous avons mangé nos sandwiches face au lac, dans la forêt chatoyante dorée, rougie par l'automne, rose par moments. Un paysage waltdisneysque. Certes, nous étions empilés dans la voiture. Mais à ce stade, on peut bien dire sans exagération qu'il pleuvait franchement, pas grave la vue était splendide... Et puis progressivement les vitres se sont embuées et on n'y a plus rien vu du tout... Alors nous sommes sortis faire un tour... Deux par deux sous les parapluies, en file indienne, on se tient les branches les uns aux autres... et surtout on évite de se perdre (je précise que ce n'est pas moi qui ai géré le chemin)
et puis sur le chemin du retour, j'ai senti le temps glisser et s'étirer et s'éloigner, et j'ai dormiiiiiiiiii derrière... je ne sais plus trop à quelle époque j'ai rêvé ou si j'ai rêvé de poulet frites... il parait que je n'étais pas la seule à dormir en tous cas.
J'en ai encore les pieds mouillés, mais je pense à la forêt de toutes les couleurs, à cette journée avec mes amis, et je suis contente, parce que ça a été une journée heureuse. Mais on ne m'y reprendra pas : la prochaine fois j'emporte mes bottes en caoutchouc (dire que j'ai failli me mettre en talons) et mon appareil photo (le rebelle ! celui qui ne me manque jamais tant que quand il n'est pas avec moi)
et un merci aux Zanicolas sans qui cette journée eût été inconcevable :)
Dimanche, au brunch, nous nous sommes dits : "Alors qu'est-ce qu'on fait mardi ?"
On a eu un quart d'heure d'idées folles, puis on s'est mis d'accord. On a décidé de faire une excursion dans un château, avec des sandwiches improvisés avec le contenu du frigo au moment t.
Nous nous sommes retrouvés ce matin, arrivées échelonnées, un peu endormis certes, et puis nous sommes partis à l'aventure. Il faisait grand beau. Nous avons tout de suite trouvé. Le château de Pierrefonds, on le voit de loin. Nous avons eu de la chance, une visite guidée commençait au moment où nous sommes arrivés. Le guide nous a trimballés à travers les pièces, les époques, les porcs épics et les abeilles gravés au mur, dans les sous-sols qui chuchotent et les passages étroits pour guetter les alentours et les attaques des méchants (le château ne permet pas plus de deux côtés attaqués en même temps, nous dit-on), et nous a parlé des preuses, des machins coulis (de fruits rouges sur ma crème brûlée) donjons et des oubliettes (une sombre histoire), de robes a cerceaux (et du code de l'éventail) et des dragons qui ronflent encore peut être. C'était super chouette.
On est passés un peu vite sur la maquette de 4 tonnes, c'est vrai. Mais c'était l'appel du poulet frites, qui se faisait de plus en plus pressant. Quand nous sommes ressortis, le grand beau avait un peu disparu : l'automne nous a fait l'honneur de nous montrer toute sa palette météorologique. Nous n'avons pas trop traîné pour rejoindre nos sandwiches (restés dans la voiture, donc), en passant par la boulangerie du centre-ville pour la tarte aux poires.
Nous avons mangé nos sandwiches face au lac, dans la forêt chatoyante dorée, rougie par l'automne, rose par moments. Un paysage waltdisneysque. Certes, nous étions empilés dans la voiture. Mais à ce stade, on peut bien dire sans exagération qu'il pleuvait franchement, pas grave la vue était splendide... Et puis progressivement les vitres se sont embuées et on n'y a plus rien vu du tout... Alors nous sommes sortis faire un tour... Deux par deux sous les parapluies, en file indienne, on se tient les branches les uns aux autres... et surtout on évite de se perdre (je précise que ce n'est pas moi qui ai géré le chemin)
et puis sur le chemin du retour, j'ai senti le temps glisser et s'étirer et s'éloigner, et j'ai dormiiiiiiiiii derrière... je ne sais plus trop à quelle époque j'ai rêvé ou si j'ai rêvé de poulet frites... il parait que je n'étais pas la seule à dormir en tous cas.
J'en ai encore les pieds mouillés, mais je pense à la forêt de toutes les couleurs, à cette journée avec mes amis, et je suis contente, parce que ça a été une journée heureuse. Mais on ne m'y reprendra pas : la prochaine fois j'emporte mes bottes en caoutchouc (dire que j'ai failli me mettre en talons) et mon appareil photo (le rebelle ! celui qui ne me manque jamais tant que quand il n'est pas avec moi)
et un merci aux Zanicolas sans qui cette journée eût été inconcevable :)
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